Henri Thoreau – Walden ou la Vie dans les bois
La plupart des hommes, même en ce pays relativement libre, par simple ignorance et erreur, sont si occupés par des soucis factices et de grossiers travaux superflus de la vie que ses fruits les plus magnifiques ne peuvent pas être cueillis par eux. Leurs doigts, après un labeur trop excessif, sont trop maladroits et tremblent trop pour cela. Le travailleur n’a pas le loisir d’une vraie intégrité jour après jour; il ne peut pas se permettre d’entretenir les relations les…